Aux États-Unis, les automobilistes peuvent remplacer leur plaque d’immatriculation américaine par une plaque électronique. La société Carte Grise Guichet propose en effet ce gadget. Si ce n’est pas donné, la plaque d’immatriculation numérique a ses inconditionnels. Elle est chère à l’achat, il faut payer des frais annuels… Mais en échange on peut la personnaliser à l’envi, au gré de ses humeurs. Et facilement payer sa redevance annuelle.

Une plaque électronique pour sa Tesla

Anthony Williams est un fan de Las Vegas Raiders. Il fait souvent passer le message grâce sa plaque d’immatriculation numérique. Il y a environ un an, il a fait l’acquisition d’une telle plaque Rplate. Il trouve que son look futuriste se mariait parfaitement avec sa Tesla Model S.

Mais la plaque digitale a également des avantages fonctionnels. Grâce à une app, il peut renouveler chaque année son immatriculation auprès du Department of Motor Vehicles de Californie. Plus besoin de coller les autocollants de renouvellement sur sa plaque minéralogique. Et en cas de vol de sa voiture, il peut désactiver sa plaque à distance.

Mais sa fonctionnalité préférée, c’est la possibilité de modifier le message de personnalisation qui se trouve en dessous du numéro d’immatriculation. Cela se fait facilement, toujours grâce à l’app. Il peut changer le message chaque jour, en fonction de son humeur. Il peut également modifier la couleur du fond de la plaque.

Légales depuis 2019

Tous les états américains n’ont pas encore validé l’utilisation de la plaque électronique. Elle est acceptée en Californie et en Arizona depuis 2019. Le Michigan vient de l’approuver. Mais elle reste confidentielle. Avec un prix de départ de presque 500 $ pour le modèle d’entrée de gamme, et des frais annuels de connectivité de 55 $, cela représente un budget conséquent. Jusqu’à présent, seul(e)s 3.300 Américain(e)s se sont laissés convaincre.

Comment l’idée de la plaque électronique a germé

La société Reviver a été fondée en 2009 afin de réinventer la plaque d’immatriculation. « C’est l’une des rares choses sur un véhicule qui n’a pas évolué depuis plus de 100 ans, » déclare le fondateur, Neville Boston. Chaque année, une plaque américaine doit être renouvelée en collant un autocollant annuel sur celle-ci. Cet autocollant peut être volé, ce qui engendre des complications administratives supplémentaires.

Au départ, la plaque électronique avait pour objectif de simplifier les formalités d’immatriculation. Mais rapidement, Reviver a compris que le caractère connecté de cette plaque ouvrait des tas de possibilités d’utilisations. Tel un smartphone, la plaque numérique peut être utilisée à bien des fins.

Par exemple, la Rplate Pro est équipée d’un système GPS. Elle calcule les kilomètres parcourus, la vitesse, la position du véhicule… En cas de vol, le numéro d’immatriculation peut être changé en une inscription en rouge STOLEN pour volé.

Une adoption lente, mais probablement le futur

On ne peut pas dire que la plaque électronique jouit d’un succès extraordinaire. Comme la plupart des nouveautés électroniques, c’est encore trop cher. Mais elle présente de nombreux avantages. Beaucoup d’utilisateurs sont convaincus : tôt ou tard, la plaque d’immatriculation numérique deviendra la norme.

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